C'est lui que v'là !

Messages : 3 Inscrit le : 28/07/2011 Où ? : Marseille

Dandinant sur son âne chantant, c'est aux lueurs de l'aube que s'présente notre petit bonhomme,
Tout de vert vêtu, couleur laitue, c'est aux portes du coin qu'il frappe du poing.

- Bien l'bonjour l'ami ! Je suis Aloys Von Valendras, cousin de feu Cédric Von Valendras et frère de feu Lorgol Von Valendras, et membre de la famille de tous les Valendras qui ont existé.
Je viens par la présente voir votre maîstre afin de m'entretenir de la vie poétique du comté, du concours de pâquerettes annuel et de la reproduction des abeilles avec les cigales du coin.

Ni vu ni connu, il se tourne vers l'inconnu,
Sort un bouquet de violettes pour apprivoiser l'esthète,
En deux temps, trois mouvements, lui montre ses jolies dents !

Mais c'est que ça n'arrête pas ! L'Emile n'en peut plus, il n'arrête pas. Et des gens par ci, et des gens par là...
Il se rend compte, le baron, que ça va lui coûter un max ? Parce que les gens qui arrivent, comme ça, ils restent ! Et ça, ça craint.

Et l'autre, là, avec ses pâquerettes et ses violettes... Allez, il est pas bégueule l'Emile, puis les violettes, il pourra toujours tenter de les refourguer à l'Odile...

Un sourire, haleine de malt mal vieilli, dents jaunies, il sourit, si si. Le Baron l'avait prévenu, il ouvre grand la porte et fait entrer l'homme. Referme, soigneusement, il y a un homme à moitié nu qui rôde dans le coin, et l'Emile, il n'aime pas ça.

Bonjorn. Suivez-moi, le Baron m'a donné votre nom, venez.

Il est aimable, l'Emile, toujours... Et il l'emmène dans un petit coin sombre... Pour y faire, plein de choses.

C'est là.

Et se casse, basta. Retrouver sa bouteille.